Transformation numérique : Décryptage d’un phénomène incontournable, de son avancement au Québec et de son impact selon les secteurs.
Cet article est le premier d’une série de 3 articles sur la transformation numérique.
Qu’est-ce que la transformation numérique ?
La transformation numérique, aussi appelée transformation digitale, consiste à intégrer des technologies digitales au sein d’une organisation. Elle créée ou améliore ses processus de production, l’expérience client, la performance de ses ventes ou toute autre activité. Elle impacte aussi bien les activités destinées au fonctionnement interne de l’organisation, que les processus à destination des parties prenantes externes. La transformation numérique a pour principal objectif d’améliorer la performance globale de l’organisation.
Comme dans toute démarche stratégique, ce processus large nécessite de cerner ses besoins. Il est également pertinent de percevoir les leviers d’optimisation de la performance.
Prendre ce temps afin de devenir plus efficient et de suivre la tendance de la transformation 4.0 n’est pas toujours chose aisée dans le quotidien d’une organisation. Pourtant, cet investissement peut être salutaire face aux concurrents, dans les relations internes ou avec la clientèle.
Malgré la complexité apparente du sujet, la transformation numérique est accessible à tous. Elle concerne les organisations de toutes tailles (PME, entrepreneur autonome ou grande entreprise) et de tout type (entreprise privée, OBNL, institution publique, …).
La transformation numérique sera efficace si elle s’intègre dans un véritable processus de réflexion stratégique. Cependant, il est important de comprendre, dans un premier temps, ce qu’est la transformation numérique, ses impacts, ses actifs stratégiques décisifs et le niveau d’avancée de son organisation par rapport au marché.
Quel bilan de la transformation numérique au Québec ?
À l’occasion du salon de la transformation numérique, qui s’est tenu à Montréal les 17 & 18 avril derniers, un panel de 254 entreprises a été interrogé. La présentation de ces résultats sur divers aspects de la transformation numérique révèle notamment que les entreprises québécoises sont dans la moyenne mondiale. Plus de 50% des entreprises du Québec déclarent ainsi avoir entamé une démarche de transformation digitale. Cependant, l’Europe reste le territoire le plus avancé dans ce domaine. Concernant leurs motivations, ces entreprises rechercheraient avant tout une diminution des coûts et une amélioration de leur productivité.
Les secteurs d’activité présentent des différences notables en termes d’avancées. Ainsi, selon l’École des Entrepreneurs de HEC Paris, le tiers des entreprises du secteur de la finance et de la communication auraient intégrées les technologies de l’intelligence artificielle à leurs processus. Cela correspond au niveau élevé de la demande future pour ces technologies dans leur domaine. Plus étonnant, les secteurs automobiles et énergétiques seraient parmi les plus avancés, presque trop par rapport à la réelle demande.
Concernant les autres secteurs d’activité, seulement 10 à 20 % des entreprises Québécoises auraient appliquées l’IA dans leur organisation.
La transformation digitale secteur par secteur
Tous les secteurs sont touchés dès aujourd’hui et sont amenés à être révolutionnés. Voici quelques exemples d’applications de transformation numérique décisives :
- Manufacturier : des lunettes virtuelles qui détectent des pannes, des problèmes, qui accélèrent la formation des apprentis et offrent une solution à la pénurie d’ouvriers qualifiés
- Logistique : Des drones facilitent l’inventaire des colis et les transportent dans les immenses hangars, permettant de démultiplier la capacité de traitement des transitaires.
- Agriculture : Des puces de contrôle sur les animaux permettent de contrôler en temps réel leur localisation, leur poids, taille, pression artérielle, activité, …
- Science : L’impression en 3D permet de créer des organes vitaux, une avancée majeure pour sauver des vies.
Comme on peut le voir, la transformation numérique permet de servir des causes diverses. Pour l’application Traces, la géolocalisation appliquée à la lutte contre la contamination frauduleuse des sols, l’impact écologique est notable. En effet, l’application permet la traçabilité du parcours des camions du point d’expédition jusqu’à l’arrivée sur un site autorisé. Elle lutte ainsi contre les déversements non autorisés.
De plus, elle est déjà présente, ce n’est plus du futur. Il est donc important d’identifier la progression de son organisation et particulièrement les éléments favorables et défavorables à celle-ci.